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Le Dynamisme de notre Président et son gouvernement bien noté par le World Economic Forum
Après la Corée du Sud, le Gabon renforce ses liens avec l’Australie
un Plan Climat national ambitieux

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bandu2 : menu_arrow.gif Article: Après la Corée du Sud, le Gabon renforce ses liens avec l’Australie - 30/03/2012 18:34

Après la Corée du Sud, le Gabon renforce ses liens avec l’Australie

Sydney, le 29 mars 2012 – A l’issue d’un séjour de 4 jours en Corée du Sud consacré au renforcement des liens bilatéraux entre le Gabon et la Corée du Sud et aux enjeux de sécurité internationale dans le cadre du 2ème Sommet sur la Sécurité Nucléaire organisé à Séoul, le Président Ali Bongo Ondimba est arrivé ce jeudi 29 mars en Australie. Il s’agit de la première visite d’Etat d’un Président gabonais dans ce pays.

Cette première journée a été marquée par des rencontres officielles avec les plus hautes autorités australiennes. Le Chef de l’Etat gabonais a été accueilli dès son arrivée à Canberra, la capitale politique du pays, par Marie Bashir, représentante de la Reine Elisabeth II en sa qualité d’administrateur général du Commonwealth.

Dans l’après-midi, la délégation gabonaise s’est rendue à Sydney, le premier centre économique du pays, où le Président Ali Bongo Ondimba a été reçu par le Premier Ministre Julia Gillard pour un entretien officiel.

Le renforcement des capacités, futur axe de la coopération Gabon-Australie

Si quelques grands sujets d’actualité ont été abordés, il a principalement été question du développement de la coopération entre les deux pays. Le Chef de l’Etat gabonais a présenté la stratégie de développement du Gabon Emergent qui se base à la fois sur une large ouverture économique du pays – et donc sur une diversification active de ses partenaires – et sur une industrialisation de l’économie nationale. Il a ainsi mis l’accent sur le besoin de renforcement des capacités locales et de formation afin que l’économie nationale soit réellement en mesure de s’industrialiser.

« Aujourd’hui, dans le contexte économique actuel, le développement de nos pays ne peut plus se faire simplement à travers l’exportation de matières premières. La transformation, l’apport de valeur ajoutée au niveau local sont indispensables. Le Gabon est un pays ouvert aux affaires et qui offre de nombreuses opportunités d’investissement dans de multiples secteurs. Mais nous recherchons des partenaires sur le long terme qui s’engageront à nos côtés sur le renforcement de nos capacités et l’industrialisation de notre économie », a-t-il ajouté.

Un message qui a été entendu par le Premier Ministre australien. Mme Julia Gillard a en effet indiqué que l’Australie était prête à soutenir le Gabon en apportant son expertise minière, reconnue dans le monde entier, pour le renforcement des capacités locales.

Sur le seul continent africain, plus de 200 entreprises minières australiennes sont actives dans 42 pays – exploration, extraction et transformation confondues - pour un investissement total estimé à plus de 25 milliards Usd selon le Ministère australien des Affaires Etrangères et du Commerce.

Le Premier Ministre australien a également indiqué que des diplomates gabonais pourraient participer à des programmes de formation mis en œuvre par le Ministères australien des Affaires Etrangères.

La formation, une des priorités du Gabon Emergent

La formation professionnelle, de même que l’enseignement supérieur, sont un des piliers de la politique du Gabon Emergent. Conscient que le développement du pays passe par une meilleure valorisation de son capital humain, l’Etat gabonais a lancé un programme de développement de pôles universitaires :

  • Création d’une Agence Nationale des Bourses et Stages du Gabon.
  • Rénovation et modernisation des universités existantes ainsi que de l’Ecole de commerce de Port-Gentil.
  • Création d’universités et d’écoles spécialisées : Ecole Doctorale en Infectiologie Tropicale de Franceville ; Institut du Gaz et du Pétrole de Port-Gentil ; Université d’Oyem spécialisée en agriculture ; Université de Mouila spécialisée en architecture ; création d’une école des métiers du bois.

 

bandu2 : menu_arrow.gif Article: L’expertise agricole australienne pour le développement du potentiel agricole gabonais - 03/04/2012 12:12

La délégation gabonaise emmenée par le Président Ali Bongo Ondimba a poursuivi à Perth, la capitale de l’Etat d’Australie Occidentale, sa visite d’Etat axée sur l’étude des possibilités de coopération entre le Gabon et l’Australie.
Alors que le Chef de l’Etat gabonais s’est rendu aujourd’hui sur des sites miniers du géant australien BHP Billiton pour examiner les méthodes d’organisation et de gestion considérées comme des références internationales dans le secteur extractif, le Ministre de l’Agriculture Julien Nkoghe Békalé a rencontré à Perth des universitaires et des chercheurs australiens de la University of Western Australia (UWA) et de la Murdoch University. Au programme de ces rencontres : la sécurité alimentaire, la structuration des filières agricoles de production, de transformation et de commercialisation et le renforcement des capacités.
 
© DR
 
Des universités de plus en plus présentes en Afrique

L’UWA, la principale université de l’Etat d’Australie Occidentale, compte près de 25 000 étudiants dont 20% proviennent de plus de 80 pays étrangers. Dans le domaine des sciences agricoles, elle est classée au 1er rang pour l’Australie et au 33ème rang mondial. La faculté d’agriculture mène des programmes de recherches appliquées dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne : le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Bostwana, l’Afrique du Sud mais également des pays francophones tels que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ses programmes sont focalisés sur des problématiques liées aux terres arides, à l’élevage et à la gestion de l’eau.

La Murdoch University, qui accueille pour sa part 18 000 étudiants dont 300 Africains, travaille avec des pays d’Afrique anglophone notamment sur le conditionnement des produits agricoles, les cultures agricoles en zone minière, la gestion des stocks halieutiques et la qualité des produits de la pêche exportés.
Sécurité alimentaire et renforcement des capacités

Autant de champs d’études qui intéressent concrètement le Gabon comme l’a souligné le Ministre Julien Nkoghe Bekalé : « Nous avons au Gabon un potentiel important avec plus de 5 millions d’hectares de terres arables non exploitées, 800 kilomètres de côtes nous procurant une zone d’exclusivité économique de plus de 200 000 km² pour la pêche, des conditions agro-climatiques optimales pour le développement de cultures vivrières et de vastes savanes humides propices à l’élevage. Notre ambition est de tirer le meilleur parti possible de ce potentiel pour assurer notre sécurité alimentaire, créer une agriculture compétitive et durable, assurer le développement de nos zones rurales et porter au final la contribution de l’agriculture de 5 à 20% du PIB dans le cadre de la stratégie du Gabon Emergent. »

Le Ministre s’est dit particulièrement intéressé par l’expertise que les universités australiennes peuvent apporter au Gabon notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la mise en place de techniques d’irrigation. Il a également mis un accent particulier sur le renforcement des capacités humaines à travers des programmes de formation aussi bien pour les fonctionnaires du Ministère de l’Agriculture que pour les professionnels du secteur et les étudiants : « Notre objectif est d’aider à l’émergence d’une véritable classe d’exploitants agricoles gabonais qui seront en mesure d’exploiter ce potentiel et de créer de la richesse. Nous pensons que les universités australiennes peuvent nous apporter un véritable transfert de compétence et d’expérience ».

Le gouvernement australien mène actuellement une politique active d’ouverture de ces universités aux pays africains. A travers AUSAID, l’institution australienne d’aide au développement, un millier de bourses d’études vont être offertes à des étudiants africains sur les cinq prochaines années.

Les échanges entre le Ministre de l’Agriculture et les universitaires australiens ont déjà permis de délimiter plusieurs projets concrets qui pourront être initiés dans le courant de l’année.

Comme pour d’autres secteurs de son économie, le Gabon offre de nombreuses opportunités d’investissement dans l’agriculture. Le 23 mars dernier, le gouvernement gabonais a signé un partenariat avec la multinationale singapourienne Olam de 183 millions de dollars pour le développement de plantations d’hévéa et la construction d’une unité de transformation.

 

bandu2 : menu_arrow.gif Article: LES ACTIONS DU PRÉSIDENT EN FAVEUR DE LA SANTÉ - 03/04/2012 15:28

Depuis son investiture, le Président Ali Bongo Ondimba a agit de manière efficace pour lancer son programme pour la santé au Gabon, contenu dans son projet de société l’Avenir en Confiance :

« Concernant la santé, il nous faut nous attaquer en priorité à la pandémie du sida qui touche encore plus de 7% de la population. Des mesures énergiques de prévention et de traitement seront mises en œuvre, de manière à inverser rapidement la tendance. J’en ferai une affaire personnelle.

Au-delà du VIH/Sida, notre intérêt portera sur l’ensemble du système de santé qui continue de se caractériser par de faibles indicateurs. Les efforts seront concentrés sur l’amélioration de l’accès aux soins de santé, sur la généralisation de la couverture vaccinale et l’assurance maladie, sur un meilleur approvisionnement en médicaments ainsi que sur une meilleure qualité des soins.

De manière spécifique, je m’engage à rendre gratuits les frais d’accouchement dans les structures de santé publique dès le premier jour de mon installation à la Présidence de la République. La protection sociale recevra d’importants moyens financiers, en ciblant en priorité les handicapés, les personnes âgées, les enfants, les indigents, les veuves, les orphelins, les filles mères, la femme rurale et les peuples autochtones.

La pension des retraités sera revalorisée et une couverture sanitaire gratuite leur sera garantie dans les centres de santé de l’Etat. Leur mobilisation dans des activités d’intérêt public sera également promue. »

 

bandu2 : menu_arrow.gif Article: Des discussions en cours pour la construction d’une raffinerie de pétrole au Gabon - 04/04/2012 17:22

Le Président de la République Ali Bongo Ondimba a visité aujourd’hui la plus grande raffinerie de pétrole au monde, à Ulsan, ville industrielle de 1,1 million d’habitants située au Sud-Est de la Corée du Sud. Cette visite intervient après que l’Etat Gabonais ait signé une lettre d’intention avec SK Energy (un conglomérat comprenant Samsung) en janvier 2012 pour la construction d’une raffinerie à Port-Gentil sur l’Ile Mandji.
D’une capacité de production de 1 million de barils par jour, la raffinerie de pétrole d’Ulsan est capable à elle seule de couvrir tous les besoins en pétrole de ce pays de 48,8 millions d’habitants.

Le site s’étend sur 2800 hectares et emploie 3000 personnes pour une production quotidienne de 800 000 barils/jour, dont 60% est exportée vers la Chine.

Durant sa visite, le Chef de l’Etat gabonais a pu apprécier le savoir faire et l’expertise du numéro un de l’énergie en Corée (également spécialisé dans la pétrochimie) et dont la technologie est reconnue dans le monde entier.

En 2010, SK Energy avait répondu au 10ème appel d'offres pour 42 blocs pétroliers en mer profonde d'une superficie de 110 000 m2, lancé par le gouvernement gabonais. Et en janvier 2012, une lettre d’intention a été signée entre les deux parties.

Actuellement, SK Energy est engagé dans des activités d'exploration et de développement de 26 blocs de gaz et pétrole dans 14 pays du monde.

SK Energy fait partie de SK Group, 3ème plus important conglomérat de Corée du Sud, composé de 92 filiales dont Samsung. Il compte plus de 30 000 employés dans 113 bureaux à travers le monde. Son activité est principalement basée sur la production de produits chimiques, l’industrie du pétrole et l'énergie (SK Energy) mais le groupe est également présent dans la construction, le transport maritime, le marketing, la téléphonie et l’internet haut débit.

Le projet de nouvelle raffinerie à Port-Gentil

L’objet de l’accord de principe entre l’Etat gabonais et SK énergie porte sur la création d’une raffinerie d’ici deux ans dans la Zone Franche de l’Ile Mandji.

Cette raffinerie remplacera alors la Société gabonaise de raffinage (SOGARA), devenue trop vétuste et dont la capacité de traitement ne correspond plus à la politique de valorisation des matières premières souhaitée par le Président Gabonais.

Actuellement, le Gabon exporte toujours 95% de son pétrole brut ; le reste de sa production étant transformé localement par la SOGARA.

Si les négociations aboutissent, il est prévu que la nouvelle raffinerie traite 50 000 barils jour (vs 21 000 barils/jour actuellement avec la SOGARA). La moitié de cette production sera destinée à l’exportation tandis que la partie restante sera consommée localement. La nouvelle usine produira du :
- GPL,
- Gasoil,
- Diesel,
- Jet,
- Fuel,
- Pétrole raffiné.

Son coût d’environ 1 milliard de dollars sera réparti entre le Gabon et SK Energy, appuyé par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOACI) qui subventionne les entreprises coréennes souhaitant s’implanter à l’étranger.

La variable climatique a été prise en compte dans les études de faisabilités. La nouvelle entité limitera ses émissions de gaz à effet de serre, recyclera le gaz naturel et valorisera les résidus du pétrole.

L’énergie produite à partir du gaz rejeté lors du traitement du pétrole servira à alimenter en électricité verte la raffinerie.

La Zone Franche de l’Ile Mandji

Afin de soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, l’Etat gabonais a décidé de créer des zones économiques sur l’ensemble du territoire gabonais qui permettront de faire émerger de nouveaux pôles de croissance en attirant des investisseurs et de rapprocher l’industrie de la ressource. Les premières zones sont actuellement en cours de construction :
- la Zone Economique Spéciale de Nkok (Libreville) principalement dédiée à la transformation du bois ;
- la Zone Franche de l’Ile Mandji (Port-Gentil) destinée à diversifier l’économie de la région.

Située à proximité de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, le site de la Zone Franche de Mandji couvre une surface totale de 1500 hectares. La réalisation du projet a été confiée à la multinationale Singapourienne Olam.

La société au capital de 20 milliards de francs sera détenue à 36% par Olam, 24% par l’Etat et 40% par des entreprises de droit gabonais membres de la Chambre de commerce et d’industrie.

La signature, en 2010, d’un contrat de 1,5 milliard de dollars entre la République Gabonaise, la multinationale Singapourienne Olam et le groupe indien Tata Chemicals pour la construction d’une usine de production d’engrais marque le véritable démarrage de cette zone franche.

Cette zone offrira de nombreuses opportunités d’investissements dans :
• les industries et services parapétroliers ;
• les activités de transformation du bois ;
• le stockage, assemblage et distribution de produits ;
• les activités de services liées aux nouvelles technologies telles que la formation, le télétravail, la promotion de nouvelles technologies.

Et de forts avantages fiscaux :
• Exonération fiscale totale pour les entreprises pendant 10 ans ; au-delà de cette période le taux d'imposition sur les bénéfices sera limité à 10% ;
• Incitations fiscales à l'investissement et à l'embauche ;
• Impôt sur le revenu des personnes physiques réduit ;
• Exonération totale en matière de taxes douanières ;
• Absence de licence d’importation, d’exportation, de contrôle des prix ;
• Liberté des transferts financiers.

Le pétrole au Gabon

Avec environ 30 champs de production, le Gabon est actuellement le 6ème producteur de pétrole en Afrique. Selon les dernières estimations (source : British Petroleum - BP Statistical Review of World Energy 2010), le Gabon possède 3,7 milliards de barils de réservées prouvées, les plus importantes de la sous-région.
L’Etat gabonais a décidé de vendre par appel d’offres 42 blocs pétroliers, représentant une superficie totale de 108 000 km², en off-shore profond et très profond. Afin d’assurer un environnement plus attractif et sécurisé pour les investisseurs, un code des hydrocarbures est en cours de finalisation.